Certains satellites d’observation de la terre sont destinés à la surveillance de l’environnement. Jour après jour, leurs instruments, optiques ou radars, « veillent au grain » depuis leur position orbitale, l’objectif bienveillant rivé sur la planète.
Les images récoltées fournissent des informations précieuses à la communauté scientifique, ainsi qu’aux premiers organismes/autorités d’intervention dans le cadre de catastrophes naturelles.
En bénéficiant de données réactualisées sur le climat et l’état de santé de notre planète, ils peuvent ainsi se préparer lorsque les éléments se déchainent, comprendre l’impact du changement climatique, concevoir des plans afin d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles et protéger les populations à risque…
Surveillance de l’environnement et satellites météorologiques
Les « Sentinel », développées pour le compte de l'ESA dans le cadre du programme Copernicus de la Commission Européenne, représentent une composante de première importance en matière de surveillance de l’environnement en Europe. La famille des “Sentinel” est composée à ce jour de six séries de satellites ou d’instruments : Sentinel-1 vise à assurer la continuité des données radar d’ERS et d’Envisat tandis que Sentinel-2 et -3 sont dédiés à la surveillance des terres et des océans. Les instruments Sentinel-4 et -5 sont destinés à des missions de météorologie et de climatologie. Sentinel-6 assure la continuité opérationnelle des missions altimétriques de Jason.
Dans le cadre de Copernicus, Thales Alenia Space est maître d’œuvre des familles de satellites Sentinel-1 et -3, responsable du segment sol Image de Sentinel-2, a contribué à la réalisation du spectromètre imageur à bord de Sentinel-5P et a fourni l’altimètre radar Poseidon-4 de la mission Sentinel-6.
Thales Alenia Space est également à bord de 5 des 6 nouvelles missions Copernicus Expansion, en tant que maître d'oeuvre de 3 missions (CIMR, ROSE-L et CHIME) et responsable de la fourniture des charges utiles pour 2 missions supplémentaires (CO2M et CRISTAL). Ces nouveaux satellites seront utilisés pour mesurer les émissions de dioxyde de carbone atmosphériques produites par l’activité humaine, contrôler l'épaisseur de la banquise et de la neige la recouvrant, soutenir de nouveaux services optimisés de gestion durable de l'agriculture et de la biodiversité, observer la température et la salinité de la surface de la mer ainsi que la concentration de la banquise, renforcer les services de surveillance des terres et de gestion des urgences.
Nous avons par ailleurs réalisé un grand nombre de satellites d’Observation de la Terre ou d’instruments dédiés à diverses applications : océanographie, altimétrie, météorologie, cartographie, gestion de catastrophes naturelles, climatologie, etc.
Tous les satellites de météorologie géostationnaires européens ont par ailleurs été réalisés par Thales Alenia Space. Après avoir réalisé 7 satellites de première génération, 4 de seconde génération (MSG), nous travaillons en ce moment sur la troisième génération de satellites météorologiques européens, réalisés pour le compte de l’ESA et d’Eumetsat.
Cette dernière génération comprend 6 satellites : 4 imageurs et 2 sondeurs atmosphériques.