DES ORIGINES EN 1893 À AUJOURD'HUI
1968
1970 - 1980
LE RECENTRAGE STRATÉGIQUE EN ÉLECTRONIQUE PROFESSIONNELLE ET DE DÉFENSE
1982
1983 - 1987
1987 - 1996
1996 - 1997
PRIVATISATION
DE THOMSON-CSF À THALES
Après la privatisation, la dynamique d'implantation «multi-domestique» des activités de défense, poursuivie en Europe tout au long de la décennie 90, dépasse les frontières du Continent européen : Afrique du Sud, Australie, Corée, Singapour,... En juin 2000, l'acquisition par OPA de la société britannique Racal Electronics fait du Royaume-Uni le deuxième pays d'implantation ; les activités de défense et celles des technologies de l'information et des services en sont renforcées.
Le développement du groupe, par croissance interne et par acquisitions, a aussi profondément modifié le spectre de ses activités, dont une part croissante s'adresse aux marchés civils des technologies de l'information et à l'un de ses segments alors les plus dynamiques, les télécommunications mobiles.
2000
En juillet 2000, une nouvelle organisation en trois pôles est mise en place, autour de la défense, l'aéronautique, et des technologies de l'information et des services (IT&S). Cette organisation vise d'abord à valoriser l'aspect «dual» des compétences technologiques du groupe. Mais les activités civiles retenues doivent présenter de réelles synergies avec ses compétences en défense et aéronautique et correspondre à des marchés porteurs sur lesquels le groupe peut détenir des positions concurrentielles pertinentes. Toutes ne répondent pas à ce critère et le groupe engage un programme de cession des activités civiles non synergiques.
En décembre 2000, Thomson-CSF, devenu Thales, annonce la création avec l'Américain Raytheon de la première joint-venture transatlantique entre industriels de la défense et leader mondial en défense aérienne.
DES PÔLES AUX DIVISIONS : LA SÉCURITÉ, AU COEUR DES MÉTIERS DE THALES
Dans un contexte géopolitique et économique profondément bouleversé à la suite des attentats du 11 septembre 2001, Thales renforce ses compétences et son engagement dans les segments les plus technologiques de l'industrie de la défense, notamment en matière de guerre info-centrée ou d'interopérabilité des forces. Thales développe également son savoir-faire de maître d'oeuvre et ses activités de services, pour mieux répondre aux attentes des Etats prescripteurs, confrontés à la complexité croissante des programmes et à la haute technicité des systèmes et des équipements de défense.
Thales poursuit son développement multi-domestique, prend le contrôle total de plusieurs de ses joint-ventures en défense et en aéronautique. Devenue la deuxième société de défense britannique, Thales UK est retenue dans plusieurs programmes ou appels d'offres prioritaires du ministère de la Défense du Royaume-Uni, notamment dans le programme de porte-avions du futur CVF.
Dans le domaine civil, le groupe poursuit son désinvestissement des secteurs non stratégiques tout en consolidant et en structurant son engagement dans le domaine de la sécurité civile, en plein développement, notamment au travers de l'initiative Thales SHIELD.
En 2004, le programme de focalisation des activités civiles étant pratiquement finalisé, une nouvelle organisation est mise en place : elle s'articule autour de six divisions définies par leur marché et vise à faciliter la mise en oeuvre des technologies transverses.
UN NOUVEAU CHAPITRE
2007
Un nouveau chapitre de l'histoire de Thales s'est ouvert avec le transfert des activités transport, sécurité et aéronautique d'Alcatel-Lucent, partenaire de longue date. Le « Nouveau Thales » est plus grand et plus fort qu'avant : chiffre d'affaires en hausse, effectifs renforcés et arrivée de compétences nouvelles et complémentaires. De quoi faire de Thales un acteur mondial aux capacités technologiques exceptionnelles et un leader des systèmes d'information critiques sur trois marchés : la défense, l'aéronautique et la sécurité.
Toujours en 2007, Thales a signé avec DCNS un accord qui lui confère une participation de 25 % dans cet acteur français de l'industrie navale et lui permet de devenir son partenaire industriel. Cette alliance garantit au Groupe Thales des références dans le domaine naval et renforce celles qu'il a déjà pour aborder les principaux programmes européens et plusieurs grands contrats à l'export.
2009
En acquérant les titres d’Alcatel-Lucent dans le capital de Thales, Dassaut Aviation devient son actionnaire industriel de référence. Son actionnariat ainsi stabilisé, le Groupe ouvre une nouvelle page de son histoire.
Le stratégie du Groupe est solidement ancrée et cela se traduit par sa présence sur l'ensemble de la « chaîne de valeur » (des équipements et systèmes à l'intégration des systèmes, en passant par la maîtrise d'œuvre et les services), son portefeuille équilibré de technologies et d'activités duales (civiles et militaires) et sa présence multidomestique en tant qu'acteur local sur les marchés nationaux.
Le nouveau Thales
L'identité et la sécurité numériques sont cruciales dans tous les aspects du monde interconnecté dans lequel nous vivons. A chaque étape de la chaîne de décision numérique critique de nos clients, l'identité et l'authenticité des utilisateurs doivent être vérifiées, pratiquement en temps réel, avec le niveau de sécurité approprié. L'acquisition de Gemalto en 2019, société internationale de renommée mondiale spécialisée dans la sécurité numérique au service des entreprises et des gouvernements dans plus de 180 pays, positionne Thales comme un leader mondial de la sécurité numérique.
Raison d'Être
Thales se dote d’une raison d’être - « Construisons ensemble un avenir de confiance » - qui exprime ce que le Groupe entend apporter à ses parties prenantes, et, au-delà, à la société dans son ensemble. Une raison d’être dont l’authenticité et la pertinence seront démontrées durant la pandémie de covid-19 durant laquelle le Groupe fera preuve, une fois encore, d’une grande résilience grâce, en particulier, à la diversité de ses activités.