Pourriez-vous vous projeter dans un monde où les satellites n’existaient pas ?
Comment vivrait une Terre non connectée ?
Allo ? Je suis perdu... Pas de satellite, pas de GPS :
Tout d’abord, dans un monde sans satellite, Exit le GPS. Et oui, sans satellite, pour vous rendre d’un point A à un point B en voiture, si vous n’avez pas le sens de l’orientation, vous seriez obligé de retourner aux bonnes vieilles cartes routières qui, une fois dépliées, prendraient en largeur toute la taille de votre pare-brise. « Back to roots » pour mieux identifier sa route !
Plus sérieusement, si le GPS est le modèle standard actuel, nous aurons, dans les prochaines années en Europe, accès à Galileo. Saviez-vous qu’il existe par ailleurs un système de navigation par satellite appelé EGNOS, disponible depuis 2007, qui permet d’augmenter et d’améliorer les performances de positionnement fournies par la constellation GPS ?

Ce système, exploité principalement dans le domaine de l’Aviation Civile, est utilisé partout en Europe par les pilotes afin de garantir des atterrissages de précision, quelles que soient les conditions météorologiques et ceci sans nécessité d’infrastructures sol au niveau de l’aéroport.
Cette solution développée et maintenue par Thales Alenia Space depuis plus de 15 ans, fournit également un service de positionnement d’une précision inférieure au mètre qui est largement utilisé par la communauté agricole afin de garantir un tracé de sillons optimal.
Des services de type maritimes, ferroviaires et routiers sont également étudiés par Thales Alenia Space et seront disponibles d’ici quelques années, ainsi qu’une version EGNOS permettant de prendre en compte Galileo, qui est l’équivalent européen du GPS.
Allo ? Pas de signal… Réduction de la fracture numérique :

Les satellites sont donc partout ! C’est peu de le dire ! Dans certaines régions reculées du Globe, le recours au satellite permet l’accès à des service de téléphonie, 4G/5G, Internet Haut Débit… Thales Alenia Space, maître d’œuvre de plusieurs générations de constellations de satellites de télécommunications en orbite basse, a été un acteur de premier plan en fournissant de la téléphonie mobile et de l’Internet haut débit dans le monde [Iridium NEXT, O3B, GlobalStar]. Par ailleurs, sans satellite de télécommunications, fini la retransmission d’événements sportifs à l’autre bout du monde (il n’y pas si longtemps que ça, pour voir un match de Wolrd Cup, il fallait attendre que les films soient rapatriés par avion pour pouvoir en profiter…) Et sans satellite de télécommunications, plus de bouquets de chaînes de télévision. Car sans satellite, il n’y aurait plus de réception directe et les câblo-opérateurs ne pourraient pas récupérer les chaînes pour les injecter dans leur réseau. Idem, sans satellite, les réémetteurs hertziens ne fonctionneraient plus. De ce fait, les communications téléphoniques et les transmissions de données, limitées aux liaisons filaires et aux câbles transocéaniques, seraient grandement affectées : exit Internet à haut débit et les liaisons multimedia, retour au bon vieux Fax!
Allo ? Quel temps fait-il ?

Vous partez en vacances prochainement et vous aimeriez connaître le temps qu’il fera dans 3 jours. Sans satellite, à moins d’avoir recours à une boule de cristal ou être apparenté à Nostradamus, impossible de prédire le temps qu’il fera dans les prochains jours ! Grâce à la technologie Meteosat, la météorologie européenne a gagné en précision de décades en décades. Avec la première génération Meteosat, la réactualisation des images météo se faisait toutes les 30 minutes contre 15 minutes pour la seconde génération. Avec MTG (Meteosat Third Generation), la réactualisation des images aura lieu toutes les 10 minutes, rendant les prévisions météorologiques de plus en plus fiables grâce à l’emport de sondeurs atmosphériques en complément des images fournies. L’intégralité des satellites météorologiques européens ont été réalisés sous maîtrise d’œuvre Thales Alenia Space.
Allo ? … La Terre ?

A quelques heures du fameux « #EarthDay », difficile de vous parler de satellites sans aborder la surveillance de l’environnement. Car oui, les données des satellites constituent un outil essentiel à la surveillance de l’environnement. Par exemple, l’association de plusieurs satellites, Jason (-2 et -3), Sentinel (-1 et 3) [tous réalisés par Thales Alenia Space] a permis de surveiller, avec bienveillance, les skippers du Vendée Globe en 2016.
L’Italie a été frappée l’an dernier par de nombreuses secousses sismiques et ce, à plusieurs reprises. En réponse à une demande des autorités italiennes, les services de gestion d’urgences [Emergency Management Services] du programme européen Copernicus avaient été activés en vue d’évaluer les dommages occasionnés. Les satellites Sentinel-1 et COSMO-SkyMed avaient été réquisitionnés en urgence, pour fournir des images détaillées des zones endommagées par les différents séismes. Equipés tous deux de radars à synthèse d’ouverture (SAR), les satellites offraient l’avantage de «voir» à travers les nuages, de jour comme de nuit et quelles que soient les conditions météorologiques. Ils avaient pu à ce titre mesurer les mouvements du sol au centimètre près.

Inondations, tremblements de terre, incendies, éruptions volcaniques, n’oublions pas que, dans le cadre de catastrophes naturelles extrêmes, les moyens de communications terrestres sont coupés. Le recours au satellite est alors indispensable !
Copernicus et la valse des Sentinel :

Les « Sentinel », développés pour le compte de l'ESA dans le cadre du programme Copernicus de l’Union Européenne, représentent une composante de première importance en matière de surveillance de l’environnement en Europe. La famille des “Sentinel” est composée de six séries de satellites ou d’instruments : Sentinel-1 vise à assurer la continuité des données radar d’ERS et d’Envisat tandis que Sentinel-2 et -3 sont dédiés à la surveillance des terres et des océans. Les instruments Sentinel-4 et -5 seront destinés à des missions de météorologie et de climatologie. Sentinel-6 assurera la continuité opérationnelle des missions altimétriques de Jason. Thales Alenia Space est un acteur de premier plan de cet ambitieux programme de gestion de l’environnement en étant maître d’œuvre des familles de satellites Sentinel -1 et -3 (4 satellites par famille), responsable du segment sol Image de Sentinel-2 et en réalisant les altimètres radar Poseidon-4 de la mission Jason-CS/Sentinel-6…
#EarthDay
A la veille de la Journée de la Terre, Thales Alenia Space tenait à faire partager sa passion pour l’Espace à ses followers sur les réseaux sociaux, et à les sensibiliser sur l’importance des satellites, comme facilitateurs de notre quotidien et vigies bienveillantes à l’égard de notre Planète. #EarthDay
#EarthDay artistic view: ©Thales Alenia Space/Briot