Mi-drone, mi-satellite : Stratobus
Le projet vous rappellera forcément le projet Loon de Google… Sauf que l’avantage de Stratobus est d’être stationnaire et de disposer d’une complète autonomie, là où les ballons de Loon tournent autour de la Terre et n’auront qu’une autonomie très courte. Stratobus, étonnant engin à mi-chemin entre le drone et le satellite, permettra de remplir de nombreuses missions : observation, sécurité, télécommunication, broadcast, navigation… avec une durée de vie de 5 ans.
Pilotée par Thales Alenia Space, avec ses partenaires Zodiac Marine et CEA-Liten, cette étude définit un nouveau concept de dirigeable autonome, localisé à 20 kilomètres d’altitude. Cette position est située en limite basse de la stratosphère, au-dessus du trafic aérien et des jet streams. StratoBus pourra héberger des charges utiles de 250 kg. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la création d’une filière de dirigeables par le pôle de compétitivité Pégase.
Stratobus : une plateforme stratosphérique géostationnaire autonome
Destinée à de nombreuses applications telles que la surveillance des frontières et de la piraterie maritime, le renforcement du réseau GSM au cours d’événements de grande ampleur ou l’amélioration du système GPS sur les zones de trafic intense.
Longue de 70 à 100 mètres et large de 20 à 30 mètres, la plateforme Stratobus, une fois à poste, utilisera un grand nombre d’innovations notamment pour capter les rayons du Soleil en toutes saisons : système de génération d’énergie (couplage des panneaux photovoltaïques à un système d’amplification de l’énergie solaire breveté par Thales), dispositif de stockage par une pile à combustible réversible ultra-légère…
La plateforme Stratobus nécessitera en permanence un apport d’énergie important pour compenser la force du vent : deux moteurs électriques adapteront automatiquement leur puissance en fonction du vent (jusqu’à 90 km/h).
Un premier prototype est prévu d’ici 5 ans.