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Internet des objets

La sécurité des données échangées par les objets connectés est trop souvent critiquée. Mais qu’en est-il de la confiance numérique ?

La notion d’Internet des Objets (IdO) est désormais sur toutes les lèvres et se démocratise de plus en plus chaque jour. Les dépenses liées au développement de l’IdO ne cessent de croître et devraient s’élever à 1 700 milliards de dollars d’ici 2020 avec une croissance annuelle moyenne de 16,9 % selon le cabinet IDC[1].
Dans le cadre de leur transformation numérique, de plus en plus d’entreprises se tournent vers ce « réseau de réseaux constitué d’équipements échangeant des données numériquement avec des objets physiques »[2].
Entre opportunités et limites, revenons sur le marché des objets connectés et de leurs implications sur l’entreprise.
 

L’Internet des Objets : un marché dynamique

Le marché mondial de l’IdO est en pleine croissance et ne cesse de s’accélérer. Les modules, la connectivité et les services informatiques constitueront la majorité du marché IdO en 2020 selon un rapport IDC. Ensemble, ils constituent plus de deux tiers du marché mondial de l’IdO dont les modules (« devices »représentent à eux seuls 31,8% du total.

Il apparaît, selon l’étude du cabinet IDC, que la véritable opportunité demeure dans les marchés de l’entreprise. Selon les prédictions du cabinet de conseil et d’audit Deloitte, les entreprises vont générer la majorité des bénéfices économiques du marché de l’IoD et il estime que 90% des revenus issus des services créés pour l’IdO seront générés par les entreprises et non par les particuliers.
D’ici à 2020, l’impulsion devrait surtout être donnée par les villes intelligentes. Le milieu de la santé, de l’énergie et de l’industrie ne sont pas en reste quant au développement du marché de l’IdO.

Les opportunités et les limites d’un marché croissant

L’analyse et l’exploitation des données numériques provenant des objets connectés permet, grâce aux technologies du Big data, de créer de véritables opportunités et surtout de la valeur ajoutée pour les entreprises. En effet, l’interprétation de ces données permet aux entreprises d’adapter une stratégie en fonction des tendances qui en ressortent. Les résultats permettent de générer ainsi un meilleur profit. De plus, la rentabilité des employés est démultipliée grâce aux objets connectés qui induisent non seulement de nouvelles possibilités de communications mais également la connexion des processus métiers et des données.
 
 
Cependant, l’essor des objets connectés et des services associés, qui ont la capacité d’analyser, de stocker et d’utiliser les données personnelles et celles des entreprises, devient une problématique sur laquelle les organismes juridiques se penchent. La confidentialité et la protection des utilisateurs et des entreprises dans le monde sont devenues non seulement les limites principales de ce marché mais également des facteurs  d’enjeux essentiels pour les années à venir.
 

La sécurité des IoT trop souvent sous-estimée

Le marché de la sécurité des objets connectés est bien souvent sous-estimé. S’ils participent grandement à faciliter le quotidien des utilisateurs à des fins personnelles ou professionnelles, il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui, on estime que 80% des objets connectés présentent des failles de sécurité, soit 4 milliards d’appareils…
Nous vivons dans un monde interconnecté où les systèmes d’information font partie intégrante de notre quotidien en tant que citoyen mais aussi dans la vie des entreprises. De nombreux composants développés pour les industriels, tels que les capteurs ou les automates plus communément appelés « objets connectés », sont désormais connectés à Internet. Dans un cyberespace étendu, la cybersécurité de ces objets connectés constitue une problématique majeure et devient aujourd’hui une priorité gouvernementale.
 

Thales et la sécurité des objets connectés

Thales, leader mondial des hautes technologies et l’un des principaux acteurs européens du marché de la sécurité, s’est orienté naturellement vers la sécurisation d’objets dit « intelligents » et a ainsi développé, en partenariat avec un acteur pertinent des objets connectés le CITC (Centre d’innovation des technologies sans contact), une plateforme permettant de vérifier le niveau de sécurité des objets connectés ; la plateforme SCOP « Secure Connected Objects Platform ». Cette plateforme doit avant tout permettre d’assurer la sécurité des données dans le cycle de vie des objets connectés et de garantir la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et l’audibilité des données des objets connectés existants.
 

Pour en savoir plus : lire l'article sur la plateforme SCOP 


[1] IDC - https://www.idc.com/getdoc.jsp?containerId=prUS25658015
[2] L’Internet des Objets | Pierre-Jean Benghozi, Sylvain Bureau, Françoise Massit-Folléa