Gagner en supériorité aérienne grâce au combat aérien collaboratif et connecté

L’attentat terroriste perpétré sur la place du marché semblait, en apparence, bien familier.

Mais aucune attaque suicide cette fois-ci. Un drone transportant une grenade était à l’origine de cette explosion mortelle. Les premières informations étaient fausses, avec des preuvent déguisées, qui conduisait à des impasses, afin de tromper les forces de défense sur la piste des insurgés.

Dans le même temps, des chasseurs furtifs pénétraient dans l’espace aérien national, en formation serrée autour d’avions de ligne faisant route vers le lieu où allait se tenir un sommet réunissant des leaders politiques, non loin de l’endroit où avait eu lieu l’attentat.

« Ce sont là quelques exemples du nouveau monde de la ‘guerre hybride’ qui est en perpétuelle évolution », explique Bruno Depardon, directeur de la stratégie aéroportée au sein de l’activité Systèmes de mission de défense chez Thales. « L’adversaire cherche à prendre l’avantage en jouant sur la surprise que provoque un événement inattendu, et en utilisant différents moyens d’action. Avec le combat aérien collaboratif et connecté, nous sommes en mesure de mieux anticiper et réagir face aux imprévu, voire de les transformer en opportunités. La supériorité informationnelle devrait ainsi continuer de se traduire par   supériorité opérationnelle. »

« Avec le combat aérien collaboratif et connecté, nous sommes en mesure de mieux anticiper et réagir face aux imprévu, voire de les transformer en opportunités. »  Bruno Depardon, directeur de la stratégie aéroportée au sein de l’activité Systèmes de mission de défense chez Thales

Les technologies liées à la révolution numérique démultiplient les possibilités offertes par  combat collaboratif. Elles permettent de partager et d’exploiter des volumes considérables d’informations, de  donner instantanément du sens, d’offrir une marge d’anticipation et de proposer des choix stratégiques pour le combat.

Intelligence Artificielle, analyse de données, connectivité et cyber-sécurité  vont  rendre tout cela possible. Ensemble, toutes ces technologies constituent un « Internet du combat aérien » au sein duquel des renseignements cruciaux peuvent être partagés et exploités en permanence.

« L’expérience et l’expertise de Thales dans l’ensemble de ces technologies font de  nous un acteur clé pour concrétiser ce concept. Nous sommes au cœur du combat collaboratif car la sûreté et l’efficacité de la connectivité font partie de notre ADN. »

Pourquoi le combat collaboratif ?

Bruno Depardon explique en quoi le combat « connecté » crée les conditions d’un combat véritablement collaboratif grâce à plusieurs types d’interaction:

• En connectant les forces armées  avec des systèmes de communications sécurisés ;
• En connectant les unités à des équipements qui offrent une interface homme-machine intuitive. L’Intelligence Artificielle et l’analyse de données transforment en permanence des volumes considérables de données brutes en informations claires , permettant des choix rapides et décisifs aux moments clés. Bruno Depardon cite les exemples de la nacelle optronique Talios pour avions de combat, et les suites de guerre électronique. L’Intelligence Artificielle et l’analyse de données permettent également de traduire les données brutes collectées par les capteurs en objets identifiables ;
• En connectant les équipements de différentes sources et plateformes ;
• En connectant les nouveaux équipements aux systèmes existants ;

En cette ère nouvelle de guerre asymétrique, hybride, associant des technologies de pointe à des méthodes éprouvées, le vainqueur sera celui qui saura mettre en pratique, grâce à la connectivité, le concept selon lequel « le tout est plus grand que la somme de ses parties » pour le véritable combat collaboratif.

Thales travaille pour devenir  un acteur incontournable  dans l’exploitation d’importants volumes de données hétérogènes, permettant de créer des représentations utiles des champs de bataille via un véritable « Internet du combat aérien ».  

« Nous avons pour objectif de transformer le ‘brouillard de la guerre’ en une image claire offrant en permanence la représentation la plus utile possible du champ de bataille, et des options possibles.»  Bruno Depardon, directeur de la stratégie aéroportée au sein de l’activité Systèmes de mission de défense chez Thales

Les avantages apparaissent clairement :

• Une connectivité accrue avec un saut quantique dans les échanges de communication, des performances améliorées dans un environnement aérien souvent contraint par les facteurs de vitesse élevée, de conditions climatiques extrêmes et de grandes élongations ;
• Une très grande avancée dans la capacité de stockage et d’organisation des données ;
• Une collaboration entre les plateformes et entre les capteurs,;
• Un renforcement du « partenariat » entre l’Homme et son équipement et entre l’Homme et l'Intelligence Artificielle ;
• Une plus grande protection des informations et de leur circulation grâce à une cyber-sécurité renforcée.

« Quand on considère tous les enjeux du combat aérien collaboratif, et la diversité des équipements et des technologies impliqués, on réalise combien Thales a un positionnement unique , au cœur du fonctionnement de cet ensemble en étant déjà présent sur la quasi-totalité des plateformes et systèmes impliqués , que ce soit en matière de capteurs image ou radar , de systèmes de commandement, de communications, de navigation, d’autoprotection », souligne Bruno Depardon.

La transformation numérique crée un langage commun qui permet d’associer et coordonner en temps réel tous les acteurs ;  seule la maitrise de la connectivité, cyber-sécurité, Intelligence Artificielle et ‘Big Data' permet de ne pas être débordé mais au contraire d’être réactif, saisir les opportunités et rester pertinent dans les moments clés.

« Nous avons pour objectif de transformer le ‘brouillard de la guerre’ en une image claire offrant en permanence la représentation la plus utile possible du champ de bataille, et des options possibles. C’est la clé de la supériorité informationnelle, et donc de la supériorité opérationnelle, dans un milieu où les menaces évoluent  et se recombinent constamment. »