Thales et Atos créent le champion européen du Big Data et de l’Intelligence Artificielle pour la défense et la sécurité
Paris, le 27 mai 2021 – Atos et Thales annoncent aujourd’hui la création d’Athea, une société commune destinée à développer une plateforme souveraine associant traitement de données massives et intelligence artificielle pour les secteurs de la défense, du renseignement et de la sécurité intérieure et qui s’adresse tant aux acteurs publics que privés. Athea bénéficie de l’expérience acquise par les deux entreprises dans la phase de démonstration du programme « ARTEMIS », la plateforme Big Data du ministère des Armées. Les deux sociétés sont, au demeurant, co-titulaires du marché d'optimisation et de préparation de l’industrialisation du programme, notifié par la Direction générale de l’armement (DGA) le 30 avril 2021. La société commune servira le marché français puis, à terme, les marchés européens.
La multiplication exponentielle des sources d’information, couplée à une exigence accrue en matière de rapidité de réaction, impose aux agences étatiques de gérer des volumes de plus en plus importants de données hétérogènes et d’accélérer le développement de nouvelles applications exploitant l’intelligence artificielle et pour lesquelles la sécurité et la souveraineté sont clés. Athea permettra de créer une solution capable d’exploiter les données sensibles de façon sécurisée, à l’échelle d’un pays, et facilitera son implémentation au sein des programmes gouvernementaux concernés. La structure fournira également des services d’expertise, de conseil et de formation.
La société commune permettra de mutualiser les investissements, compétences et expertises de deux acteurs technologiques majeurs. Afin de répondre efficacement et rapidement aux besoins d’innovation du marché, elle s’appuiera sur un écosystème de grandes entreprises, PME, startups et organismes de recherche spécialisés dans le traitement de données massives et l’intelligence artificielle. Athea apportera également des solutions sécurisées et des briques technologiques suffisamment ouvertes et modulaires, afin de favoriser les collaborations et de stimuler, en lien avec l’Agence du numérique de défense récemment créée, l’écosystème industriel et souverain, pour le développement d’applications de confiance.