
Je viens d’un parcours universitaire. J’ai découvert Thales, en 2008, lors du forum des métiers de l’Université Pierre et Marie Curie. Les domaines d’activité de Thales faisaient rêver : le spatial, l’aéronautique, la défense… Pour l’étudiant que j’étais, c’était impressionnant. J’ai échangé avec les RH, ils m’ont proposé de réaliser un stage de fin d’études chez Thales. C’était pour moi l’opportunité de mettre un premier pied dans l'entreprise, de découvrir les métiers, et surtout de montrer mes capacités !
Mon stage s’est très bien passé. J’ai d’ailleurs été intégré au programme « Top Stagiaires ». Je voudrais dire aux universitaires de ne pas avoir peur et de ne pas se dévaloriser par rapport aux profils issus d’une école d’ingénieurs. Chaque profil a des choses à apporter. Bien souvent, les grandes écoles ont tendance à être favorisées par rapport aux universités, mais pas chez Thales. En entrant chez Thales, je suis arrivé dans une équipe très jeune, très dynamique. Très rapidement, en échangeant avec mes collègues, je me suis rendu compte que de nombreuses personnes venaient de mon ancienne université, car il y a beaucoup de projets réalisés en commun avec l’établissement. Découvrir que d’autres avaient suivi le même chemin que moi m’a permis de prendre confiance. Il faut y croire, on peut réussir, j’en suis la preuve !
« Je travaille sur un projet qui fait rêver : le système Galileo »
A la suite de mon stage, je suis devenu ingénieur en cybersécurité en CDI. Je me suis tout de suite senti intégré dans l’équipe. C’était parfois difficile parce qu’on faisait les trois-huit, mais ça s’est très bien passé. Après deux ans, j’ai décidé que je voulais changer d’orientation pour travailler sur la partie projets. Je suis devenu Ingénieur Système : mon rôle consistait principalement à écrire de manière technique les exigences du client. C’est un poste orienté projet et recherche, donc très intéressant pour quelqu’un issu d’un parcours universitaire. Mais je me suis rendu compte que la partie « sécurité » me manquait malgré tout. Après quelques recherches, j’ai trouvé une offre intéressante et j’ai migré vers un poste d’Ingénieur Support Système Sécurité chez Thales. C’est un job passionnant, avec des sujets confidentiels, des clients gouvernementaux, des bases militaires… Puis j’ai voulu progresser : on m’a proposé un poste avec plus de responsabilités dans l’équipe. Je suis devenu Ingénieur Expert Système Sécurité. Et depuis, je travaille sur un projet qui fait rêver : le système Galileo. Plus précisément sur un SOC (Security Operating Center), en mission à Toulouse chez Thales Alenia Space.
Depuis mon embauche, je reste très attaché au monde de l’enseignement et à l’éducation en général. Les RH m’ont proposé d’endosser le rôle de Campus Manager. Pouvoir mettre un pied dans l’université en tant que représentant de l’entreprise, ça me plaisait énormément. Je fais partie du conseil d’amélioration d’un Master, où je suis le représentant de Thales. Dans ce cadre, mon rôle est d’expliquer les besoins de Thales en ce qui concerne l’informatique. J’ai également eu l’occasion d’enseigner à l’université… C’est très valorisant comme expérience !